Nowan
Nowan
arracha des mains le morceau de tissus que la dame lui tendait, tout
vexé qu'il était de faire encore les frais. Il appliqua le tissus sur
son nez, tête en arrière et dit.
AHHH! Berci...Don te diou que ça fait bal...
Et soudain, il se souvenu pourquoi il
dans cette fâcheuse posture lorsqu'il entendit parlé le petit teigneux
et vit la massue du gros qu'il l'accompagnait. Lise qui était penchée
sur Nowan, c'était retournée pour écouter le petit affreux qui sembla
lorgner sur la ceinture de poisson séché, ou c'était sur le petit
popotin sous la ceinture?...Toujours est-il que la belle se retourna
ensuite sur Nowan, faisant ainsi dos au deux rigolos, fit semblant de
soigner le nez saigant d'une main et de l'autre sorti sa dague et la
glissa sous le jeune éclopé. Elle lui fit un clin d'oeil et se leva
pour faire face au petit vicieux.
-Héhéhé! occupes-toi du ch'ti, j'ai à faire...
Dit le petit. Et le gros vint
s'installer au-dessus de Nowan. Il puait atrocement. Il posa sa massue
sous le menton du "ch'ti" se pencha sur lui et de sa bouche édentée à
odeur fétide sorti un "-Héhé!".
Pendant se temps Lise de son côté
jouait de tous ses charmes, yeux doux de créature docile et
déhanchement exagéré. tout en reculant,se mouvant divinement, elle
déboucla sa ceinture et la laissa tomber dévoilant ainsi son pagne et
ses cuisses. Apparemment il ne lorgnait pas sur les poissons. Le temps
se figea, Nowan le gros et le petit étaient hypnotisés par tant de
beauté. Et pendant que le petit cochon s'avançait doucement, mains
crasseuses devant et filet de bave au coin de la bouche, Nowan se
ressaisit profitant de l'inattention général et planta de toute ses
forces la dague au travers du pied du gros malpropre qui lâcha sa
massue et poussa un hurlement de douleur. Nowan en profita pour aller
récupérer son manche qui gisait une dizaine de mètre de là, qu'il avait
dû perdre durant sa dégringolade. Il se remit sur céans, son bâton
armé. Le petit pervers se retourna pour voir se qui causait se
remue-ménage et Lise en profita pour lui donner un mémorable coup de
pied dans l'entre-jambe se qui eu pour effet de le faire plier de
douleur, et...PAF...le termina d'un coup de poing sur la mâchoire. Il tomba, et le gros, lui, essayait de retirer la dague en chialant.
-PATRON...PATRON!!