Nowan
Il ne lui fallut que 3 ou 4 enjambées
pour dépasser Lise et la distancer aisément. Il savait très bien que
cette course ne servait à rien et surtout contre un lapin. Nowan se
prêta au jeux avec légèreté. Il courrait naïvement sur ce petit chemin
qui serpentait entre les hautes dunes coiffées de touffe d'herbes
éparses, ondulant sous le vent de la mer. Et la mer. La mer qui tapait
de ses vagues incessantes le littoral rocailleux, une vingtaine de
mètre plus bas. Il ralentit sa course,puis finit par s'arrêter. il se
retourna pour voir où en était son éclopée, mais à cause des méandres
de la route entre les dunes il n'y voyait rien. Nowan monta donc sur un
monticule à pente douce. Arrivé au dessus, ce qu'il vit lui coupa le
souffle. Il y avait le soleil, il y avait les nuages poussés par le
vent, il y avait les mouettes, il y avait ...PAF !...des étoiles.
Le choc fut si violent qu'il vola en
arrière et déboula la pente douce du monticule, et finit sa course
lorsque sa tête heurta un piquet de clôture, planté là par hasard. Il
se mit la main sur le nez.
AAAAAAAAAAAAAARRFF!
J'EN D'AI BAAAAAAAARREEEEEEE!
Sa fait deux fois cette sebaide MAIS QU'EST CE QU'IL A BON DEZ !
Te diou
Et il vit deux affreux dévaler la pente dans sa direction.